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 Margie avait épousé le jeune chirurgien qu’elle avait rencontré à New York.

Ils s’étaient installé à Londres , plus exactement à Hampstead dans une grande demeure située au milieu d’un immense parc ,  et elle avait croisé Ludwig quelques fois chez son frère Archibald à Mayfair.

  Après quelques mois de mariage , elle avait composé avec les longues absences de son mari qui passait sa vie au London Hospital , Whitechapelle road et s’écroulait dans un profond sommeil dès son très tardif retour  dans leur résidence à l’écart de Londres , au volant de la Bugatti que lui avait vendu Ludwig.

 

  A chaque rencontre fortuite avec Ludwig une sorte de courant électrique passait entre les deux anciens amants , ce qui agaçait dangereusement Francesca qui à chaque fois trouvait un prétexte pour écourter la soirée...

 

  Ce Jeudi matin , lors du petit déjeuner dans la petite salle à manger dédiée à ce repas , près de la cuisine , seul moment partagé du couple , Margie avait fait part de son intention de faire du shopping dans un magasin colonial d’Oxford street , il était pour elle « inconcevable d’arriver au thé organisé par Leslie sans un de ces objets rares et inutiles qui emplissaient les vitrines du magasin »

  Son mari avait écouté d’une oreille discrète cet alibi et demandé au chauffeur allemand de sortir la Rolls Silver Ghost pour la conduire en ville.

Il la déposa en début d’après-midi et convint de la rechercher au même endroit vers 17h00.

  Margie eut du mal à se frayer un passage dans la foule dense et après avoir vérifié que la voiture n’était plus en vue , s’engouffra dans l’étroit passage menant au Brown’s Hotel , vérifia que la voilette dissimule son visage et passa d’un pas rapide devant la réception pour rejoindre la chambre 101 .

En y entrant elle se jeta dans les bras de Ludwig qui releva la voilette de son élégant chapeau pour l’embrasser fougueusement.

Une mèche rebelle de ses cheveux blonds sur son front parsemé de taches de rousseurs , ses yeux d’un bleu très clairs et son rose à lèvres la rendaient totalement irrésistible...

Avec son habituelle dextérité il la libéra des chics vêtements et sous vêtements qu’une jeune anglaise de bonne famille est tenue de porter en ville...

Elle ne résista pas longtemps aux sensuelles caresses de son amant ...

 

 

Tag(s) : #Roman Belle Epoque
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